« J’endosse un costume et je deviens un autre »
Éleveur charolais, Jean-Alain Labourbe s’est laissé embarquer, avec sa famille, dans une belle aventure culturelle.
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Cet été, Jean-Alain Labourbe, installé à Oyé (Saône-et-Loire), le berceau de la charolaise, a vécu une expérience hors du commun. Avec ses filles Emma (11 ans) et Lucie (17 ans), sa femme Christelle et sa sœur Valérie, il a participé au spectacle Le Songe de la Fontaine, inspiré des célèbres fables, présenté dans les écuries royales du château de Chaumont à Saint-Bonnet-de-Joux, à une trentaine de kilomètres de chez lui.
Dans ce décor majestueux, l’éleveur allaitant de 43 ans a endossé un rôle de figurant, l’entraînant dans un tourbillon de costumes, de décors et de musique, bien loin de son quotidien. « Ce fut une première passionnante, raconte-t-il. Pendant quelques week-ends, j’ai tout oublié : la FCO, la sécheresse… Derrière mon masque en papier mâché, je devenais quelqu’un d’autre. J’étais ailleurs, dans un autre temps, un autre espace. » Détendu, il s’était lancé dans l’aventure pour le plaisir, avec une seule appréhension : avoir trop chaud dans son costume en velours !
Un voyage dans le temps et l’espace
Les week-ends estivaux sont passés très vite. « Le matin, un peu avant dix heures, nous arrivions dans l’enceinte du château. Être les premiers à pénétrer dans ce lieu chargé d’histoire, était un privilège. Nous repartions après 15 heures après avoir joué une vingtaine de fois d’affilée dans de courts tableaux. Les contacts conviviaux avec les 300 bénévoles de 9 à 70 ans, les commentaires élogieux du public, tout cela nous a enchantés ». Le comédien en herbe a aussi apprécié de rencontrer des gens comme le metteur en scène, Charles Mollet, un passionné créatif.
Portée par cet enthousiasme, la famille Labourbe a participé cet hiver au spectacle « L’incroyable Noël » qui a débuté le 14 novembre et était joué jusqu’au 21 décembre. Dans la galerie des écuries monumentale transformée cette fois en forêt de sapin, la magie a officié à nouveau. « J’ai hésité à m’inscrire à cause des bêtes, précise Jean-Alain. Mais avec des vêlages qui normalement commencent début janvier et deux frères prêts à intervenir si besoin, j’ai décidé de m’accorder cette parenthèse bienvenue ».
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